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Des milliers de cocons évoquant les actuelles routes de la soie au Musée des Soieries Bonnet !



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Les cocons utilisés pour l'exposition Métamorphoses ont fait le voyage depuis le Japon et la Chine. Ceux originaires de Chine été transmis au Musée par la Maison des CANUTS à Lyon.


Ceux du Japon sont le fruit d’une collaboration nouée voici plus de 10 ans avec la Filature de Tomioka. En 2014, la Filature de Tomioka a été reconnue au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO et les liens culturels et touristiques avec le Musée des Soieries Bonnet se sont renforcés. Pour cette exposition, elle a confié la production et l’acheminement des cocons à l’Association pour la promotion de la soie de Tomioka.


De nos jours, la sériciculture se pratique dans environ 50 pays du monde dont 14 en Asie. La soie, industrie de main-d'oeuvre subit la concurrence des fibres synthétiques modernes de plus en plus sophistiquées. Les pays asiatiques produisent environ 90% de la soie mondiale. Mais le Brésil et l'Iran sont également d’importants producteurs de soie.


Plus de 6 kilos de cocons intègrent cette création.
1 kilo de cocons contenant 600 à 800 cocons, ce sont près de 4000 cocons qui ont été installés dans l’usine.

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L'exposition des cocons au Musée des Soieries Bonnet évoque parfaitement l'histoire millénaire de la sériciculture et ses innovations contemporaines. Cette approche muséographique permet de comprendre l'évolution technique des procédés de transformation du cocon en fil de soie, depuis les métiers à tisser mécaniques du XIXe siècle jusqu'aux technologies actuelles de filature automatisée.


Les techniques de dévidage et leurs secrets


Le processus de dévidage des cocons, appelé tirage, nécessite une eau chauffée à exactement 95°C pour ramollir la séricine, cette protéine naturelle qui soude les brins de soie. Les ouvrières expertes, appelées fileuses, pouvaient identifier la qualité d'un cocon simplement en l'écoutant résonner dans leur main. Cette technique ancestrale, transmise de génération en génération dans les manufactures lyonnaises, permettait de produire…


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